La petite histoire - Damilu

Publié le 2 février 2025 à 12:37

Au fin fond des lacs, des mers et des océans vivaient de minuscules
licornes de l’Eau. Une corne un peu tordue, un petit bouc au menton et le
poitrail velu, les êtres de l’Eau n’avaient qu’un seul prédateur et ils faisaient
bien attention de ne jamais se mêler de leurs affaires. Les histoires circulaient,
moitié vérité, moitié terrifié.


Mais Damilu lui, éprouvait pour le monde du dessus une curiosité ardente, un
besoin si fort de voir le soleil, que s’en était douloureux. C’était devenue une
obsession que rien ne pouvait entamer.


Alors, un jour d’hiver où il pensait que les risques de croiser un prédateur était
plus mince, il quitta le rocher où il vivait avec sa famille au sens large, ses amis
et leur propre famille. Ainsi se former de petites tribus et il ne fallait guère de
temps à tous pour deviner où était passé Damilu quand ils se réveillèrent tous ce
matin-là.


Damilu remonta petit à petit des profondeurs croisant poissons,
hippocampes et plus grosses bêtes. Mais le peuple de Damilu n’intéresse pas les
grands prédateurs sous-marins. Aussi c’est sans peur que la jeune licorne des
eaux progressait dans le silence de l’eau profonde.


Soudain il vit enfin de la lumière au-dessus de lui. Ses yeux verts s’y
habituèrent difficilement mais au moment même où il se décidait à monter plus
avant il y eut alors un grand bruit au-dessus de sa tête et il voyait la glace être
agressée par quelque chose que même lui n’aurait pu imaginer. Des ombres
passaient et repassaient à la surface.


Damilu se sentit paralysé de terreur. Piégé par sa peur il ne pouvait ni monter ni
descendre mais seulement rester figé.


Puis brusquement une brusque et violente lumière lui blessa les yeux.
Mais ce fut surtout le son qui le frappa car ce son là prouvait qu’il y avait
plusieurs prédateurs juste au-dessus de lui. Une partie des légendes étaient donc
vraies, eut-il le temps de pensé.


Puis soudain, comme un requin refermant ses mâchoires, il se retrouva
compressé, serré, enfermé, piégé avec d’autres habitants des profondeurs par un
filet aux mailles si serrées que même lui ne pouvait s’en défaire. La lumière se
rapprochait de plus en plus vite et alors… plus rien. La tiédeur d’Eau, sa
légèreté, sa vie toute entière extraite d’un coup sec.


Damilu suffoquait.
Il fut projeté sur une matière marronâtre et dur et entendit distinctement :
-On a pêché une fée des eaux les gars ! Venez voir.
Il se sentit soulevé dans les airs et à travers le brouillard qui commençait à
envelopper ses yeux, un groupe de prédateurs compacts et étrangement
similaires lui apparut.
-Remet le à l’eau ! Tu ne sais pas que ça porte malheur de tuer une fée des
eaux !


Il se sentit projeter en l’air et put affirmer maintenant et par la suite qu’il n’avait
jamais eu aussi peur de toute sa vie.

 

Si tôt qu’il eut repris son souffle, Damilu se précipita vers les profondeurs.
Il ne parle jamais de ce qu’il avait vécu là-haut et ne quitta plus son rocher,
savourant tout ce qu’il avait failli perdre à cause d’une obsession.


Texte écrit par Sarah, qui publie bientôt un recueil de nouvelles ! Retrouvez ses réseaux et les préventes de son livre juste ici :

 

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